Beika Street

Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Beika Street

Communauté Francophone de Detective Conan. Nous y parlons du manga, de la série télé, des films et de plein d'autres choses encore...

-23%
Le deal à ne pas rater :
OCEANIC – Table de cuisson induction 3 foyers L60 x P52 cm
99.99 € 129.99 €
Voir le deal

  • Poster un nouveau sujet
  • Ce sujet est verrouillé, vous ne pouvez pas éditer les messages ou faire de réponses.

Beika Street Episode ONE Challenge: Gagnant Fan-Fictions

Red Dear
Red Dear
Master of Colors
Master of Colors


Messages : 1838

Beika Street Episode ONE Challenge: Gagnant Fan-Fictions Empty Beika Street Episode ONE Challenge: Gagnant Fan-Fictions

Message par Red Dear Sam 25 Fév - 18:11

L'heureux gagnant de la section fanfics du concours n'est autre que Rei Shuichi,
qui nous a pondu un bien beau one-shot se déroulant parallèlement aux événements
racontés dans l'épisode UN de DC, remake inclus. Bonne lecture ! Wink


Behind Episode One


Tant de choses sont restées cachées, oubliées dans l'ombre. Que se passerait-il si ces choses venaient à être découvertes ?
L'histoire, connaîtrait-elle un revirement de situation ? Et qui sait, peut-être que d'autres encore plus sombres, sont toujours à découvrir ?

Japon, Tokyo, 3h52

Un homme pesait chacun de ses pas, tentant de faire le moins de bruit possible.
Il se déplaçait dans un long couloir, à peine éclairé, où le moindre son retentissait en écho dangereux.

Arrivé devant une porte qui se trouvait au bout du couloir, il tapa un code sur le clavier qui s'ouvrit devant lui, puis fit scanner sa main.

La porte s'ouvrit alors, et une lueur de victoire passa à travers les froid yeux verts de cet homme. Heureusement personne n'était à l'intérieur, la lumière était éteinte. De toute façon, s'il y avait quelqu'un, cet homme se serrait rapidement débarrassé de lui.

Il enfila ses gants et alluma la lumière.

Il s'avança vers un coffre réfrigéré, protégé par un code à quatre chiffres. Facile, pensa-t-il.

Il songeait à l'injustice qu'il avait subi.
Bip.
Il aurait enfin l'occasion de le tester.
Bip.
Il aurait dû être le premier à en profiter.
Bip.
Personne ne saurait qu'il en avait pris, il s'était déjà arrangé pour cela.
Bip.

En s'entrouvrant, un léger nuage de buée froide s'échappa du coffre. Il y avait à l'intérieur de celui-ci des rangées entières de poison en gélules. L'homme que nous suivons sortit une petite mallette de sa poche. Il l'ouvrit délicatement, prit quelques petites gélules, et la referma soigneusement. Il la remit dans sa poche avec un sourire carnassier.

Gin avait vraiment hâte d'essayer l'Apotoxine 4869.



Angleterre, Londres, 22h10

Des pas précipités. Du sang.

Une femme, dans le brouillard de la nuit londonienne, haletante après la course qu'elle venait de faire. Elle s'engagea dans une rue inconnue.

« - ELENA ! hurla une voix désespérée dans la pénombre. Where are you ?! [Où es-tu ?] »

En entendant son faux nom, elle s’immobilisa. Mais un coup de feu retentit, quelques secondes plus tard. Cette femme se rendit compte que son amie n’était sûrement plus de ce monde…

« Katherin… murmura-t-elle. I'm so sorry… [Excuse-moi…]  »

Elle n'avait pas remarqué qu'elle était dans une impasse. Il était totalement impossible de s'enfuir, maintenant.

En total contraste, des pas calmes, posés. Une allure sombre. Une attitude menaçante.

« - You can't catch me like that ! fulminait-elle. [Vous ne m'attraperez pas comme ça !]

Elle soufflait entre chaque mot. Elle n'avait plus toute sa jeunesse, même si elle restait douée.

« - Oh, my dear, Elena, susurra-t-il avec un léger accent français. What are you doing here ? I gave you a mission. But as I see, now, you can't even kill someone ? [Oh, ma chère, Elena. Que faites-vous ici ? Je vous ai donné une mission. Mais à ce que je vois, maintenant, vous ne pouvez même pas tuer quelqu'un ?] »

Elle lui jeta un regard noir. Il sortit son pistolet et le pointa sur elle. L’espionne du MI6, infiltrée, leva mollement les mains, en attendant de trouver une solution.

« - You should know that we don't love moles in our organization, continua-t-il sur le même ton. [Tu devrais savoir que nous n'aimons pas les taupes dans notre organisation.]

Cette femme se forçait à être calme. Tout faux mouvement pourrait la trahir.

« - And you should know that we don't kill members without checking sources ! cracha-t-elle. [Et tu devrais savoir qu'on ne tue pas ses membres sans vérifier ses sources !] »

Il sourit lorsqu'elle lui dit cela.

« - Oh ! But you see, Gin, this powerful member of our organization ? He has already given us autorization to kill the traitors, if we suspect them. And of course, it's an order from this person, fit-il langoureusement. [Oh, mais tu vois, Gin, ce puissant membre de notre organisation ? Il nous a déjà donné l'autorisation de tuer les traîtres, si nous les suspectons. Et, bien sûr, il s'agit d'un ordre de cette personne] »

Elle serra les dents. Elle promena son regard un peu partout, ce qui lui permit de remarquer une petite saillie sur le mur adjacent.

« - You think you can escape from me ? Say your prayers, you're gonna die. Adieu, Elena ! annonça-t-il triomphant. [Vous pensez pouvoir m'échapper ? Faites vos prières, vous allez mourir. Adieu, Elena !] »

Il la visa, et tira dans la seconde. Heureusement, cette femme s'était déjà décalée et commençait à grimper habilement sur le mur. En quelques secondes, elle s'accrocha à un balcon, fit un salto et atterrit adroitement sur ses pieds, sous les tirs soutenus de son adversaire, dont une balle la blessa. Elle recommença l'opération de manière plus aisée jusqu'à atteindre le toit. De là, elle s'élança au-dessus de Londres vers le centre de la capitale. Elle n'entendit de l'homme que des cris furieux, l'insultant de tous les noms et la maudissant. Elle ne put s'empêcher d'esquisser un sourire. Surtout qu'elle avait récemment découvert qu'il s'agissait en réalité d'un membre infiltré de la DGSE, les services secrets français, et qu’il était par conséquent dans le même cas qu’elle.

Une fois hors de danger, elle s'arrêta pour réfléchir un instant.

« Je voulais juste… Je vais devoir y retourner, encore…, pensa-t-elle en son for intérieur »

Son cœur se serra à l'idée de retourner au pays de son mari décédé, mais elle ne souhaitait plus mettre ses enfants en danger. Surtout sa fille, car les deux autres étaient déjà des hommes qui avaient pris leur vie en main. Enfin, elle l’espérait en tout cas.

Elle retourna donc à l'hôtel, titubante. Elle entra discrètement dans le hall puis dans l'ascenseur. Le réceptionniste était occupé à lire des magazines, il ne se préoccupa donc pas d'elle. Elle monta au 5e étage, et une fois arrivée, s'approcha de la porte de la chambre. Elle sortit délicatement le passe de son sac et l'appuya contre le système de reconnaissance. La porte s'ouvrit dans un petit bruit. Elle ne souhaitait pas réveiller sa progéniture qui dormait dans un lit près du sien. Elle alla se débarbouiller dans la salle de bain, toujours dans le silence le plus total, et vérifia sa blessure. La balle n'avait fait qu'effleurer sa peau, rien n'était bien grave. Elle la pansa avec un morceau de gaze.

« Mom ! Tu es là ? cria une jeune fille en japonais de l'autre côté de la porte. »

Elle se raidit. Sa fille aurait du être déjà endormie. Cela n'arrangeait pas ses affaires.

Bien que finalement, en y réfléchissant bien, cela simplifiait tout. Elle sortit en ayant l'air la plus normale possible.  La lycéenne savait pas qui elle était vraiment, et elle ne souhaitait pas être questionnée sur son état.

« - Prépare-toi. Nous partons dans une demi-heure, déclara-t-elle, un peu froidement.

-Quoi ? Encore ? s'indigna l'adolescente. On arrive tout juste d'Hokkaido ! »

Sa mère lui lança un regard glacial.

« - Si je fais tout cela, c'est pour que tu sois en sécurité. Dépêche-toi, Masumi, la pressa-t-elle. »

La jeune fille commença à ranger ses affaires, dépitée.

« -Juste une question. Je peux savoir où on va ? demanda-t-elle. »

Mary couvrit sa fille d'un regard attristé, maternel pour une fois.

« - On retourne dans ce pays que mon mari disait sûr. Sauf que cette fois, nous irons… ailleurs, chuchota-t-elle, comme pour elle-même »

En pensant à son mari, elle se souvint des quelques mots que lui avait dits son fils aîné, il y a plusieurs années...

Dans la plage, alors qu'il s'apprêtait à les quitter.

Le bruit des flots... sur le sable... avait presque couvert ses paroles. Elle l'aurait nettement préféré.

« - Shuichi... fais attention à toi, mon fils... N'oublie pas que ta famille est et sera toujours là pour toi, et que... commença-t-elle, pour adoucir un peu la relation qu’elle avait avec son fils.

- Ma famille ? Laquelle ? Cela fait tant d'années que je l'ai perdue. Depuis que Papa est parti, je ne me connais plus aucune famille, répliqua-t-il sur un ton sec. »

Il se détourna ensuite et s'éloigna, la laissant bouche bée :

« - Fils indigne ! cria-t-elle dans son dos, furieuse. Je te renie ! »

Sourd, il s'en alla, disparut derrière une colline où se trouvait une station de bus. Sa mère se retenait de courir après lui et de le frapper à nouveau. Elle fulminait.

Elle n'imaginait sûrement pas la gravité de la situation. Elle ne savait pas que son fils voulait la mettre à l'abri de ce qu'il allait bientôt vivre. Même s'il fallait pour cela qu'elle se mette en colère contre lui. Et qu’elle le renie, mais ça, c'était un autre problème. Car s’il laissait l’organisation connaître ses proches, il n’aurait pas la même liberté d’agir, et cela risquait de mettre à mal sa mission. Son seul désir était de la détruire, cette maudite organisation. Celle qui lui avait ôté son père.

Mary fut tirée de ses pensées par Masumi. Elle avait maintenant terminé ses bagages de fortune. Elle laissa sa fille prendre le soin d’appeler un taxi pour les emmener à l’aéroport.

Une fois arrivée, Mary prit connaissance des vols disponibles, et de leur prix. James lui avait laissé une bonne somme d’argent, mais elle ne souhaitait rien gaspiller. Surtout pendant cette période trouble.

Elle prit le vol le moins cher, qui partait dans deux heures. Tant pis. Elles attendront dans un des nombreux restaurants.

Plus tard, une fois dans l’avion, la mère, pensive, regarda le sol s’éloigner par le hublot. Elle devait le retrouver, vraiment.

Ce fameux apprenti de Holmes.


FIN


_________________
Ce n'est pas parce que les choses sont difficiles que nous n'osons pas, mais parce que nous n'osons pas qu'elles sont difficiles.
- Sénèque, philosophe romain
  • Poster un nouveau sujet
  • Ce sujet est verrouillé, vous ne pouvez pas éditer les messages ou faire de réponses.

La date/heure actuelle est Jeu 12 Déc - 5:05